De mon cœur pleure des larmes de pierre,
Celle-là même que les géants soulèvent,
Brandissent et écrasent contre l’océan,
Ainsi rejoignent-elles le flot des amants!
Flottent-ils à la brumeuse surface,
Ces rocs - savamment surfaits d’angoisse,
D’amertume et de regrets - portent l’audace,
De chatouiller ainsi le pilier du ciel Atlas!
Entendez-vous le Devoir appeler les Vieilles,
La décadence déchaînant son ample peine,
Les Cieux de noir qui s’imprègnent,
L’onde se teintant de vermeil!
Par la vile haine, essoufflée et traînée,
La triste roche de fatigue engourdie,
Danse au milieu de la cohue, assourdie,
Par-delà les hautes montagnes hébétées!
Ainsi! Moult bousculades s’enchaînent,
Des loufoques Dieux réveillant la peine,
D’ouïr les lamentations des masses pleureuses,
De leur sort, noyées par les deux épieuses!
Oubliées sont les affres, malheurs d’antan,
S’apprivoisent-ils ou s’oublient-ils autant,
Que le cerveau estompe ou qu’il mente,
Louées soient maintes épopées chantantes!