Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 décembre 2022 6 17 /12 /décembre /2022 13:28

L’Impétueux arrivait à son couchant,

Ses manifestations se teintaient d’ambre,

Du plus cuivré au plus ochracé luisant,

Tel crachait le feu agonisant.

 

Une dernière gerbe avant de partir!

 

Le Fougueux se sentait somnolant,

Son ombre sur ses lauriers se reposant,

Sa projection plus timide se faisant,

Telle l’asthénie consumant l’artisan.

 

Une dernière œuvre avant de mourir!

 

L’Ardent alité se jetait dans l’océan,

Ses pensées se perdaient en rêvassant,

« Qui oserait dérober mon halo rosant ? »

Tel l’assassin son maître poignardant.

 

Une dernière larme avant d’agonir!

 

Le Flambeau du monde dans les limbes dormant,

Ses petites sœurs son agora conquérant,

S’attelaient contre lui à comploter gaiement,

Tel - seul contre tous - le maître des serpents.

 

« Un dernier souffle avant que je n’expire! »

 

Mais alors!

Ses diurnes filles – de la Voûte - chancellent du bout des orteils,

Se tortillent, crient à en gémir!

Qu’adviendra-t-il de ces merveilles,

Apatrides du Château céleste – Qui pourra les conquérir ?

 

« Gloire à notre Dieu-étoile !

Dévoreur des lunes,

Musicien des runes,

Qui l’évidence nous dévoile.

 

« Ô monstre des Cieux !

Gouverneur de ceux qui,

Haines, miasmes et rejets,

Ont vaillamment enduré.

 

« À Toi qui, à jamais solitaire,

Honneur, Bravoure, Vaillance, Loyauté,

Furent tiennes ! Tes flammes ont crépité,

Pleurons-nous ta perte Ô Limbe solaire ! »

Voir les commentaires

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Dans la tombe d'un immortel
  • : À vous, humbles lecteurs, ne vous aventurez point ici sans un minimum de conscience - ou d'inconscience ! Politesse oblige, je vous souhaite la bienvenue dans ce tourbillon de pensées, délétères et facétieuses - à mon humble image, donc !
  • Contact

  • moonlightmaelstrom
  • Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'Homme que tu es.
  • Que dit ta conscience ? Tu dois devenir l'Homme que tu es.

Je suis affranchie de tout repères moraux, du bien tout comme du mal. Je me suis détachée de toute identité et de mon humanisme.
Un philosophe suicidaire, une entité arrogante, une misanthrope asociale et misogyne, voici qui suis-je.
Nous pourrions passer une éternité à tenter de me connaître. Cela serait-il suffisant ?

Pour résumer cette vaste diatribe de mon Être, je vous donne quelques termes afin d'arracher ces œillères de vos yeux : Paradoxe et maëlstrom.

Ne cherchez jamais à me connaître. Ne souhaitez surtout pas me rencontrer. Laissez-moi dans mon somptueux carcan qu'est la vie, laissez-moi jouir de toute instance, laissez-moi détruire les mécréants.