L’Impétueux arrivait à son couchant,
Ses manifestations se teintaient d’ambre,
Du plus cuivré au plus ochracé luisant,
Tel crachait le feu agonisant.
Une dernière gerbe avant de partir!
Le Fougueux se sentait somnolant,
Son ombre sur ses lauriers se reposant,
Sa projection plus timide se faisant,
Telle l’asthénie consumant l’artisan.
Une dernière œuvre avant de mourir!
L’Ardent alité se jetait dans l’océan,
Ses pensées se perdaient en rêvassant,
« Qui oserait dérober mon halo rosant ? »
Tel l’assassin son maître poignardant.
Une dernière larme avant d’agonir!
Le Flambeau du monde dans les limbes dormant,
Ses petites sœurs son agora conquérant,
S’attelaient contre lui à comploter gaiement,
Tel - seul contre tous - le maître des serpents.
« Un dernier souffle avant que je n’expire! »
Mais alors!
Ses diurnes filles – de la Voûte - chancellent du bout des orteils,
Se tortillent, crient à en gémir!
Qu’adviendra-t-il de ces merveilles,
Apatrides du Château céleste – Qui pourra les conquérir ?
« Gloire à notre Dieu-étoile !
Dévoreur des lunes,
Musicien des runes,
Qui l’évidence nous dévoile.
« Ô monstre des Cieux !
Gouverneur de ceux qui,
Haines, miasmes et rejets,
Ont vaillamment enduré.
« À Toi qui, à jamais solitaire,
Honneur, Bravoure, Vaillance, Loyauté,
Furent tiennes ! Tes flammes ont crépité,
Pleurons-nous ta perte Ô Limbe solaire ! »